L’article explore comment le féminisme, en particulier celui issu des Suds, permet de comprendre que la dette n’est pas neutre : elle a un corps, un genre et une race. La dette agit comme un mécanisme de gouvernement qui exploite le travail, les corps et les territoires, en touchant de manière disproportionnée les femmes, en particulier les femmes racisées et les plus précaires. Elle impose une discipline, une obéissance, et contribue à maintenir les hiérarchies sociales du capitalisme patriarcal et colonial.