L’article aborde la crise de la dette en Afrique, héritée du néocolonialisme et aggravée par les politiques du FMI et de la Banque mondiale depuis 80 ans. Aujourd’hui, l’endettement massif empêche les pays africains d’investir dans les services publics, provoque austérité, privatisations, insécurité alimentaire et répression. Le poids de la dette publique et privée ne cesse d’augmenter, accaparant une part croissante des budgets nationaux, notamment au détriment de la santé. Le patriarcat financier est aussi dénoncé, notamment à travers la microfinance qui piège les femmes dans l’endettement privé.