Dans une interview avec Verónica Gago et Luci Cavallero, les chercheurs affirment que la dette fonctionne comme une forme de guerre contre l'autonomie des femmes. Les crises de la dette extérieure poussent les gouvernements à réduire les services publics, obligeant les femmes, en particulier les mères issues de communautés vulnérables, à contracter des prêts personnels pour survivre. Cette dépendance financière les enferme dans des relations abusives et des emplois précaires. En fin de compte, la dette n'est pas seulement une question fiscale, c'est un instrument de contrôle sexiste qui aggrave l'oppression patriarcale et économique en maintenant les femmes dans une situation de contrainte financière et sociale.